Pour rappel le gardiennage des rizières a été mis en place en octobre 2019. Le principe est simple : des gardiens (qui travaillent par équipe de 2) se relayent 24h sur 24 pour surveiller les rizières dès que les grains de riz sont matures.
Ce gardiennage s’accompagne d’opérations de défrichements autour des rizières (afin d’améliorer la visibilité des gardiens) et de l’installation de passerelles sur les zones de passage des lémuriens.

Après cette première année de test, voici le premier bilan chiffré :
- à part quelques incidents isolés au moment de la mise en place du gardiennage (en octobre puis en avril), les rizières surveillées par les gardiens n’ont pas été attaquées !
- 90 % des fermiers sont satisfaits des mesures qui ont été mises en place sur le territoire des 5 groupes les plus problématiques (I, I’, II, II’ et III) ;
- le gardiennage a duré environ 6 mois pendant les 2 récoltes de riz : octobre-février et avril-juin ;
- en mai, nous avons dû recruter 4 gardiens supplémentaires pour renforcer l’équipe qui est maintenant composée de 16 personnes. En effet, la plupart des rizières ont été cultivées en début d’année pour la récolte de riz la plus importante de l’année entre avril et juin.
- une deuxième passerelle a été construite sur le territoire du groupe II ;
- bien que notre consultante Maryline André (Varika Conservation) n’a pas pu venir en avril à cause de la crise sanitaire mondiale, Riry, le chef d’équipe qu’elle a formé en novembre 2019, a géré avec succès les gardiens en les déployant sur le terrain en fonction du stade de maturité des grains de riz.
- le gardiennage implique directement les gens dans la résolution des conflits et crée des opportunités d’emploi ainsi que des revenus supplémentaires : défrichements, construction des passerelles, gardiennage, etc.


Les premiers résultats du gardiennage sont donc très encourageants et pourraient être encore améliorés : en effet le gardiennage a souvent commencé après une attaque et pas quand les premiers grains de riz sont arrivés à maturité.
Le succès du projet de protection des rizières est essentiel pour assurer la pérennité du programme Bamboo Lemur et l’implication à long terme des communautés locales dans la protection des grands hapalémurs.
As a reminder, a 24-hours guarding of the paddy field was implemented in October 2019. The principle is simple: guards (who work in pairs) take turns to watch paddy field when the rice grains mature.
This system of crop guarding is accompanied by clearing operations around the rice fields (to improve the visibility of the guards) and the installation of bridges on the lemurs’ crossing areas.

After this first year of testing, here is the first assessment:
- apart from isolated incidents at the time of the implementation of the guarding, the rice fields that were watched by the guards were not attacked by the greater bamboo lemurs !
- 90 % of the farmers are satisfied with what has been set up on the territory of the 5 most problematic groups of greater bamboo lemurs ;
- the guarding lasted about 6 months during the 2 rice harvests: October-February and April-June
- in May, we had to strengthen the team of 4 additional guards which is now composed of 16 persons. Indeed, most of the rice fields were cultivated at the beginning of the year for the most important rice harvest of the year from April to June.
- a second footbridge has been built on the territory of the group II.
- although our consultant could not come in April because of the global health crisis, she had trained Riry, our team leader in November 2019. He successfully managed the guards and deployed the teams according to the level of maturity of the rice.
- this program directly involves people in the resolution of the conflicts, and creates job opportunities as well as additional income resources: clearing, construction of footbridges, guarding, etc..


The first results of guarding are therefore very encouraging and could be further improved: in fact the guarding has started after the first attacks recorded and not when the grains had just reached maturity.
The success of the crop protection project is essential to ensure the sustainability of the Bamboo Lemur program and the long-term involvement of local communities in the protection of the greater bamboo lemurs.
Ce projet est co-financé par l’UICN Save Our Species. Le contenu de cet article relève de la seule responsabilité d’Helpsimus et ne reflète pas nécessairement les vues de l’UICN. / This project is co-funded by IUCN Save Our Species. The contents of this article are the sole responsibility of Helpsimus and do not necessarily reflect the views of IUCN.